Tourbillon tourbillon,
toi qui prend emmène ramène berce enveloppe câline embrasse doucereusement avec passion, peu, pas assez, énormément, avec désinvolture reflétant une haine démoniaque, miroitant un amour d'ange, de reproches coquins, déroutants, envoûtantes phrases magiques, envoûtantes lignes dessinées dans des iris peints à l'ombre d'un arbre, jetées sur un tapis de velours,
tourbillon, tourbillon, toi qui ride et déride à souhait la pleine surface d'un lac aux confins sans limites,
bougeant bousculant les temps défilants en les défiants, toi qui enchaîne à jamais le pas sur l'avenir sans vraiment te presser par le passé, toi qui anime attire aimante et enrôle tant de sourires, de pleurs, d'émotions, de crises, de vie après tout,
Nectar d'un hémisphère au creux d'une planète grise, noire, bleue et ou rose bonbon sucrée au goût de l'enfance,
tourbillon enivre moi plaît moi, drague moi, emporte moi, mêle moi à tes frasques, donne moi tes pensées, tes peurs, tes volontés, tes hauts le cœur et peut-être alors deviendrais je à mon tour toi.